Auteur :
José Sanchis Sinisterra
Adaptation et mise en scène :
Olivier Jeannelle
Assistant mise en scène :
Nathan Croquet
Avec :
Cécile Carles
Olivier Jeannelle
& Nathan Croquet
Lumières :
Didier Glibert
Décors - Accessoires :
Camille Bouvier
Costumes :
Alice Thomas
Musique & Son :
Aurel Garcia avec la complicité d'Aline Loustalot
Administration :
Loïc Mirouze
Production : Cie Le Bruit des Gens | Co-Production - soutiens et partenaires : Association du Grenier à la Scène -Théâtre de la Maison du Peuple de Millau - MJC de Rodez - Théâtre des Deux Points - Centre Culturel Théâtre des Mazades - Ville de Gaillac - Théâtre du Pont Neuf - Théâtre du Pavé - Théâtre de La Brique Rouge - Université Toulouse Jean Jaurès - CD de la Haute Garonne - CR Occitanie (Appel à Manifestation d'intérêt en lien avec le 80e anniversaire de la Retirada) - Conseil Régional d'Occitanie (aide à la création) et ville de Toulouse.
« C’est en Espagne que les hommes ont appris qu’il est possible d’avoir raison et cependant souffrir la défaite. Que la force peut vaincre l’esprit et qu’il y a des moments où le courage n’a pas de récompense. C’est sans doute ce qui explique pourquoi tant d’hommes dans le monde considèrent le drame espagnol comme un drame personnel. »
ALBERT CAMUS.
La pièce emprunte son titre à la célèbre chanson des républicains espagnols et des brigades internationales, ¡Ay Carmela!, connue aussi sous le nom de El paso del Ebro.
Paulino et Carmela, un couple d’artistes de variétés parcourent le pays pendant la guerre civile espagnole, à la recherche de petits contrats pour survivre. À la faveur d’un épais brouillard, ils traversent sans s’en apercevoir la ligne de front près de la petite ville de Belchite(1) récemment « libérée » par les troupes de Franco et de Mussolini. Réquisitionnés par les Franquistes, nos deux saltimbanques sont obligés de se produire devant un parterre de généraux victorieux, pour une « sympathique Soirée Artistique, Patriotique et Récréative ». Largement conçu par un capitaine fasciste italien, le spectacle se termine par un numéro destiné à humilier un groupe de miliciens des Brigades Internationales « invités » à assister à la représentation, avant leur mise à mort prévue le lendemain. Pour sauver sa vie, Paulino est prêt à se soumettre aux ordres. Mais Carmela, émue par les jeunes condamnés, se révolte contre l’ignominie et entonne le fameux chant ¡Ay Carmela! Elle sera immédiatement exécutée sur scène !
La pièce est construite en une série de flash-back entre le soir de la représentation et les jours suivants. Par un procédé cher au théâtre, José Sanchis Sinisterra n’hésite pas à faire ressusciter les morts pour qu’ils viennent devant nous régler leurs derniers comptes.
(1) Ville de Belchite : lieu emblématique de la terrible offensive républicaine en Aragon en 1937, reprise par les franquistes en mars 1938. Les ruines du vieux village se visitent encore aujourd'hui.
23/10/20 - AFTHA Pamiers (09)
Du 10 au 12/12/20 - Théâtre du Pont Neuf à Toulouse (31)
02/02/20 - Espace Roguet à Toulouse (31)
31/01/20 - Gaillac (81)
08/12/19 - Salle Yves Roques à Decazeville (12)
14 au 23/11/19 [CRÉATION] Théâtre du Pavé à Toulouse (31)