Théâtre, Danse, Son | 1h30 | Tout public
Interprétation :
Marin Assassi
Sarah Carlini
en doublure Camille Aparisi
Texte : Eugène Durif
Mise en scène : Sarah Carlini
Assistants mise en scène : Muriel Sapinho & Nicolas Beduneau
Musique : Renaud Othnin-GIrard
Voix Off : Isaac Dambrin
Costumes : Claire Péré
Scénographie : Claire Péré
Décors : Alex Baumann
Production Larz’Art
Co-Production :
Collectif En Jeux
Théâtre du Grand Rond
Théâtre de la Maison du Peuple de la ville de Millau -
Scène conventionnée d'Intérêt National Art en Territoire
Syndicat Mixte du Levezou
Communauté de communes Comtal, Lot et Truyères
Ce spectacle reçoit le soutien d'Occitanie en scène
dans le cadre de son accompagnement au Collectif En
Jeux, de la DRAC et de la Région Occitanie dans le
cadre d’un projet Occit’Avenir. d’Aveyron Culture, du
Centre Européen de Conques, de la Mairie de La Couvertoirade.
LA PETITE HISTOIRE est un spectacle à destination des adolescents et des adultes, une réécriture de Roméo et Juliette pour deux acteurs, servi par une mise en scène épurée qui croise les arts et se rassemble autour des codes du street art.
Une création conforme à l’identité de la Cie
Cette création répond aux partis-pris qui fondent l’identité de la Cie ôRageuse et de Sarah Carlini, la responsable artistique, à la fois sur le fond et dans la forme.
Sur le fond : un texte universel et intemporel qui parle à la fois d’amour et de combats.
Un texte qui fait résonance aux enjeux du monde contemporain où les mots crises et espoirs se percutent et s’alimentent dans un jeu qui semble sans fin. Un texte qui éclaire les ambiguïtés de l’adolescence dans ce qu’ils portent de chaînes et de liberté.
Dans la forme : une réécriture moderne d’un texte classique et d’un auteur majeur qui autorise une mise en scène garante de la modernité et de la pluridisciplinarité revendiquées par la compagnie ; une relecture du texte qui met en contre-poids la violence et la poésie de la vie, une interprétation et une mise en scène qui servent ce propos.
Une interprétation contemporaine du texte
Mais Sarah propose avant tout une interprétation qui place la femme du XXIème siècle comme sujet et acteur de son propre destin : Juliette écrit, graffe, sur les murs faute de pouvoir s’exprimer, Juliette se manifeste dans les registres de la poésie et de la provocation faute d’être entendue, Juliette choisi de disparaître tragiquement, faute d’être comprise.
Pour autant la mise en scène et le jeu de acteurs provoquent le rire et l’émerveillement, il y a du bouffon derrière tout cela, des résidus de commedia dell Arte, du burlesque… mais aussi de la tragédie. Au-delà d’une apparente résignation, soumission, c’est bien de la liberté dont il est question et malgré la violence omniprésente dans le sujet, c’est la poésie et l’émotion qui portent cette interprétation.
L’intention
Le choix des artistes, de la mise en scène et de la scénographie se construit au plus près de ce souhait de la Cie : produire une création qui rassemble un public averti et un public néophyte, questionner adultes et adolescents par des choix artistiques qui les bousculent et qui leur parle, articuler résidences et actions culturelles pour co-construire le spectacle avec le public et donner tout son sens au spectacle vivant au travers d’une palette de formes d’expressions artistiques qui servent le sens du texte.
C’est toute l’ambition de cette création, devenir un des maillons de la chaîne de transmission d’un auteur majeur, en bousculant les codes de la mise en scène et de l’interprétation.
Hypothèses de recherche
« L’écriture est la peinture de la voix » écrivait Voltaire. Pour la Cie, chaque création interroge la pertinence de l’articulation des différentes formes d’expressions artistiques pour faire récit.
Dans « La petite histoire », ce récit se construit autour du graff, de la danse, du bruitage, de la musique électronique et du théâtre.
Chacun des artistes est invité à se produire dans un registre nouveau qui laisse à la fois de la place aux autres ( les autres artistes et le public) et qui laisse toute sa place au texte. Tous les artistes sont invités à articuler modernité et tradition.
C’est tout le sens de notre quête, produire un récit à la fois commun et singulier qui bouscule, interroge, rassemble et fait création unique en laissant une place à chacun. C’est tout le sens de notre ambition, bâtir avec rigueur un charivari apparent, construire à plusieurs voix un orchestre symphonique.
Autour du spectacle, la compagnie propose une vingtaine d’actions culturelles menées par une quinzaine d’artistes et techniciens. Ces actions ont pour vocation de provoquer une rencontre entre la population dans son ensemble, les associations culturelles et les acteurs sociaux locaux, créant ainsi un lien inter-générationel et socio-professionnel nourrisant la créatrion... Également très impliqués dans la transmission, les artistes sont intervenus et interviendront auprès de plus de 300 élèves, durant la création. Leur but étant de ne pas faire du spectacle un simple produit, mais d’ouvrir le monde de la création contemporaine aux générations futures, espérant ainsi donner envie à la jeunesse de franchir les portes des salles de spectacles vivants, d’expositions, de concert, d’ateliers, lui donner envie de créer, d’écrire, de composer, de peindre, de développer son sens artistiques et de devenir créateur. LA PETITE HISTOIRE, ce n’est pas qu’un spectacle, c’est le travail de toute une équipe qui œuvre pour rendre la création contemporaine plus accessible.
5 au 7/05/21 - Théâtre de la Maison du Peuple (12) - Millau
14/01/21 - Théâtre de la Maison du Peuple (12) : REPORTEE
Lecture de textes de Romain Gary.
Une plongée dans les confidences et les anecdotes que Gary a égrenées dans divers ouvrages autobiographiques